Débordement...

Jusqu'à la demi heure suivante ! Mais je prends même une demi heure. dit Marie.

Elle allait prier pour que leur filles ne se réveillent pas tout de suite.

Oui, ce sera déjà ça. Et puis, je ne m'endormirai pas tout de suite, alors je m'en occuperai ce coup - ci.

Il ne les avait pas encore vues beaucoup, avec son travail, aujourd'hui.

Alors je peux te laisser te lever à ma place sans que je bouge le petit doigt ? Waouh... !

Elle savait qu'en entendant les petites pleurer, elle n'arriverait pas à dormir plus longtemps. Mais elle pouvait compter sur lui c'était le plus important.

Il sourit et l'embrassa brièvement :

Exactement ma chérie, je suis ta carte "repos pour une nuit complète".

Elle rit un peu a la réponse.

Je suis chanceuse on dirait. Mais elles arriveront quand même a me réveiller cela dit.

Elle se dit qu'elle aurait peut être du partir en congé maternité deux trois semaines avant la naissance pour éviter ce qu'elle vivait l'enchainement "boulot/bébé" sans pause au milieu.

Il sourit :

Oui, mais tu pourras te rendormir sans t'inquiéter, je m'en occuperai.

C'est vrai, merci dit Marie. Mais ça ira toi demain pour aller travailler ?

Pas de quoi. Oh oui, ça ira ne t'inquiète pas, au pire, je boirai plus de café ! Non, mais beaucoup de monde a fini par savoir que je viens d'avoir des enfants, ils sont compréhensifs.

Ho beaucoup de monde dis donc ! Dis tu crois que mon Yoann sera compréhensif quand je retravaillerais ?

Elle s'était poser la question et pour une fois la première fois elle en parlait à Loïck. La dernière fois qu'ils avait parler de son patron c'est quand il avait trouver le journal intime de la jeune femme.

Oui, c'est le genre d'évènement qui fait assez facilement le tour : on en parle à une ou deux personnes au départ, puis quelqu'un entend, la rumeur se propage...

Il se posait toujours des questions sur comment se débarrasser de cet homme, lui, même si sa compagne lui avait dit de ne pas s'en occuper.

Je ne sais pas du tout... J'espère juste qu'il ne te fera rien. Ce coup - ci, si tu remarques que ça ne va pas avec lui, au moins, parle - moi en, s'il te plait...

Mes collègues sont au courant et aussi Elisabeth et je crois que c'est tout. Elle n'avait pas pensé que ça avait aussi fait le tour à la brigade, au palais forcément et encore peut être un peu plus loin.

Je ferais en sorte qu'il ne me fasse rien. Je t'en parlerais mais promet moi en retour de ne pas te mettre en colère ou de ne pas essayer de trouver des solutions ou bien encore qu'on ne se disputera pas...

Oui, j'imagine, ils t'ont vue enceinte... Et puis, l'accouchement s'est fait au commissariat, donc ils risquent de tous en avoir entendu parler...

D'accord, on ne se disputera pas, de toute façon, à cause de lui : ce n'est pas de ta faute, ce qu'il fait.

Mais, sans l'avouer, il restait septique à l'idée de ne rien faire contre Yoann, que risquait - il d'arriver à Marie avec ce type dans les parages ?

HJ : Je crois me souvenir que l'accouchement était au commissariat, je ne me trompe pas ?

Oui c'est vrai aussi ça ne risque pas de passer inaperçu en plus moi, Marie Balaguère qui disait ne pas vouloir d'enfant depuis le temps que je bosse ici !

Oui je sais mais la dernière fois, on a pas prit les choses posément et tu avais découvert ça dans mon journal...

hs: non c bien ça.

Oui, c'est vrai que ça a dû tellement les étonner que tout le monde en a certainement parlé à tout le monde.

C'est vrai, mais c'était plus l'idée que tu m'aies caché que c'était un homme avec qui tu travailles tous les jours qui t'avait kidnappée qui m'avait sonné. Après si tu m'expliques que quelque chose ne va pas avec lui, je ne le prendrai pas mal.

Ho oui sans doute.

Il m'a retenu un mois quand même, et cet homme est "mon frère" je n'arrive pas à m'y faire... Je te le dirais dit Marie.

Oui...

C'est vrai... Je comprends que tu puisses être choquée, de découvrir quelque chose comme ça...

Et encore plus de savoir qu'il me veut à lui tout seul... Enfin, je t'en parlerais, je t'avoue que ce n'est pas vraiment le jour pour qu'on se lance sur une discussion sur le sujet. Je serais plus en accord avec une bonne nuit et un calin pour me remettre de cette folle journée.

C'est inquiétant... concéda Loïck. Oui, tu as raison, ce n'est pas la journée, je te crois si tu me dis que tu m'en parleras, donc on avisera le moment venu.

Mais moi je te veux toi alors il y a incompatibilité entre lui et moi dit Marie pour le rassurer. On avisera oui.

Aufait tu n'es pas obliger de te privé de diner à cause de moi...

Je ne veux que toi, moi aussi et j'espère que tu arriveras à être en sécurité malgré tout, au travail...

Ah oui, c'est vrai, je n'ai pas dîner, encore, dans tout ça, j'avais oublié.

Je ne resterais pas la dernière le soir, ça limitera les risques et puis de toute façon avec nos filles je préfèrerais être à la maison plus tôt.

Je n'ai peut être pas très faim mais je reste avec toi !

Oui, c'est plus prudent.

D'accord, c'est comme tu veux !

On ne se voit déjà pas beaucoup alors je peux bien profiter un peu de toi même si je suis fatigué !

D'accord, oui tu as raison, avec mon travail, on se croise moins souvent !

Il se voyait le matin et le soir... Et encore il se couchait souvent assez tôt et passait leur temps à s'occuper des jumelles...

C'est pas vraiment ce que j'espérais pour l'instant...

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