Débordement...

Loïck avait repris le travail. Marie, elle avait encore plusieurs semaines avant de retourner à la brigade et de laisser ses filles à une nounou ou a une crèche. Elle avait survécu tant bien que mal à sa première semaine sans le père de ses enfants et avait attendu le week end avec hâte pour qu'ils soit de nouveau tous les deux. Le dimanche soir, elle savait qu'elle allait devoir encore lutter toute la journée pour survivre et finir la journée sans encombre. Cela dis Marie avait du mal avec les deux petites, seule et elle n'avait trouver utile de le signaler à Loïck. Les petites avait été plutôt calme toute la semaine ce qui avait valu qu'elle s'en sorte à peu près. Sauf que ce lundi beaucoup chose l'attendait. Une première sortit chez le médecin pour les contrôle de premier mois avec les jumelles, tout à faire à la maison, le sommeil décalé des jumelles, des besoins au même moment. Elle se leva pour commencer la journée par les pleurs des petites dans la Chambre voisine, il était à peine 8h30 et elle s'était lever toute la nuit. Elle recommença cette fois ci et alla trouver ses petites. Elle en prit une qui pleurait et vit que la deuxième s'y mettait... Comment faire sans le papa ? Elle partit préparer des biberons avec l'une des petites, en renversa deux biberons avant de parvenir à en faire un correct tout en entendant la deuxième fillette pleurer de tout ses poumons dans la chambre... La journée se passa dans la même ambiance toute la journée s'y bien que la maison ressemblait à une porcherie des biberons renversé trainait dans la cuisine. Le lait en poudre n'était pas refermé, des body, des pyjamas trainait dans le salon. Enfin c'était une catastrophe. Quand Loïck rentra du boulot ce soir là. Marie faisait les cents pas dans l'appartement - Chloé dans ses bras qui ne s'arrêtait pas de pleurer - elle tentait de la bercer et de la calmer mais rien à faire. En plus les petites devait sentir les nerfs à bout de leur maman et Marie commençait à ne plus avoir vraiment de patience. Gaëlle était elle dans un transat et gigotait énervé également par les pleurs de sa soeur... Les deux finirent par avoir un gros chagrin et Marie n'arrivait pas à les calmer et à gérer la situation... Elle se concidérait d'un coup comme une mère indigne incappable de s'occuper de ses deux petites filles. Elle n'attendait qu'une chose que Loïck arrive !

Quand Loïck rentra chez lui ce soir - là, tout ce qu'il avait eu en tête toute la journée était retrouver sa compagne et leurs enfants, ayant trop hâte de s'occuper d'elles...

Il remarqua rapidement l'état du salon très encombré et l'agitation des jumelles et, apparemment, de Marie aussi :

Bonsoir...

Il prit Gaëlle dans ses bras, tâchant de la calmer, comme Marie avait Chloé. Si le bonsoir avait été destiné à Marie, le...

C'est quoi ce gros chagrin ?

... Etait clairement pour le bébé.

Marie était toujours agité, cela faisait déjà plus d'une demi heure qu'elle essayait de les calmé à tour de rôle. Elle n'en pouvait plus.

Bonsoir dit la jeune femme trop absorbé par les bébés.

Marie était exténué de sa journée.

Chérie allez calme toi, ma puce, chut... Chut... Elle caressait le dos du bébé mais rien à faire.

Allez s'il te plait...

**Il faut qu'elles se taise j'en peux plus**

Loïck parvint à calmer la petite dans ses bras :

Attends, je te passe Gaëlle, la tienne a l'air bien énervée, je veux bien la prendre...

Marie avait l'air nerveuse, ce qu'il comprenait, à la longue, la petite criant faisait mal aux oreilles et elle semblait le faire depuis un moment et sa compagne avait passé la journée avec du bruit, elle avait de quoi stresser.

Ils échangèrent les bébés : Gaëlle était calme. Elle avait sa tête bien posé sur l'épaule de sa maman.

Merci... dit elle seulement et simplement.

Marie s'assit sur un des fauteuils avec la petite dans ses bras. Un biberon trainait là, elle le retira et soupira en le posant sur la table...

Chloé pleurait toujours un peu et Marie était au bord de la crise de nerf...

Loïck commença à s'occuper de la petite pour essayer de la calmer.

De rien.

Chloé ne mit pas longtemps à se calmer dans les bras de son papa. Marie avait toujours Gaëlle dans ses bras. Elle avait besoin de repos. En plus son compagnon arrivait à calmer et gérer la situation avec les petites alors elle se sentait vraiment en dessous de tout, nul et incapable de s'occuper de ses enfants...

Elle savait que ce ne serait pas évident tout de suite mais ça lui mit un coup.

Loïck pensa que les petites s'étaient calmées facilement avec lui, parce - qu'après une journée à n'attendre que de les voir, c'était calme et patient qu'il était rentré, heureux de les retrouver, alors que Marie avait paniqué toute la journée et que son stress était sans doute senti par les enfants.

Je vais coucher Gaëlle dit Marie simplement...

Elle avait envie que d'une chose s'était s'isoler et pleurer son échec d'aujourd'hui... ça lui d'autant plus mal que c'était ses propre bébés...

D'accord...

Loïck sentait qu'elle n'était pas très bien et se dit qu'il verrait dès que les petites seraient couchées. Il se doutait que Marie était mal parce - qu'elle n'avait pas pu calmer les bébés.

Marie quitta la pièce principale, alla dans la chambre des fillettes et elle coucha la petite dans son lit en la berçant. Elle resta un petit moment dans la pénombre près du berceau... Elle avait une main sur le ventre du bébé qui commençait à doucement fermer ses yeux...

Elle avait en tête trop chose perturbante : Elle se dit qu'elle n'avait même pas préparer de quoi diner pour ce soir, la maison elle n'osait même pas y penser... Elle était incapable de gérer vie de famille, de couple alors qu'elle ne travaillait pas...

Marie quitta la chambre au bout d'un moment, elle éteignit la veilleuse et au moment où elle ferma la porte, le bébé se mit à pleurer... Elle se haïssait...

Elle rentra alors de nouveau dans la chambre et prit la bébé contre elle sur le fauteuil à bascule pour qu'elle se calme.

Loïck garda Chloé et alla vers le frigo, pour voir s'il y avait quelque chose à réchauffer qui ferait l'affaire pour ce soir ou non, ce qui ne l'inquiétait pas trop, ils avaient le temps de préparer et manger ensuite.

Deuxième tentative pour coucher Gaëlle. Marie se leva doucement et mit délicatement le bébé endormit dans son berceau... Elle éteignit la lumière et ferma la porte. Presque 30 minutes s'était écoulé pour qu'elle réussisse enfin à coucher la première.

Marie revient vers le salon d'une humeur décidément carrément déprimante et toujours les nerfs à vif...

Elle dort enfin... je crois

D'accord, c'est pareil pour Chloé. Je pense que je vais la mettre au lit, en faisant attention à ne pas réveiller Gaëlle. Sinon, j'ai trouvé des restes qu'on pourrait réchauffer pour ce soir...

La journée de Marie ayant été longue, elle n'avait sûrement pas envie de préparer un dîner et Loïck avait l'impression que s'il proposait de le faire lui - même, alors qu'il rentrait du travail, Marie s'en voudrait de ne pas avoir déjà fait à manger avant qu'il revienne, ce qui, pourtant, importait peu au procureur, il savait que Marie n'était pas forcément le genre de femme à avoir fait le repas pour son mari à l'heure où il rentrait du bureau et de toute façon, ce n'était pas ce qu'il cherchait dans leur couple.

Je vais regarder et préparer dit Marie résigné...

Elle n'avait certainement pas envie d'une vie comme celle ci à s'occuper des enfants et être la femme au foyer dans leur couple mais elle n'avait rien fait avant qu'il arrive et elle jugea que c'était inacceptable, qu'elle était bonne à rien...

Elle le laissa partir vers la chambre des jumelles et elle essaya de préparer quelques chose avec les restes. Elle mit à réchauffé sur le feu et quitta la cuisine pour essayer de ramasser quelques truc qui trainait... Loïck avait vu son appartement en carnage et elle en était malade...

D'accord...

Le procureur mit Chloé au lit, discrètement pour ne pas réveiller Gaëlle. Il les regarda dormir un moment et alla ensuite à nouveau au salon, pour aider Marie à ranger.

Marie commença par mettre les couches sale à la poubelle rapidement, elle prit les bodys, les mit directement au linge sale.

Elle retourna voir à la cuisine pour ne pas faire bruler... et manque de bol ça commençait à bien attacher !

Et merde ! dit la jeune femme. Elle l'enleva du feu un peu énerver contre elle même.

Loïck avait aidé à ranger et entendit Marie jurer. Quelque chose avait dû rater dans la préparation du repas.

Elle s'assit alors sur une chaise de la cuisine, s'en était trop pour aujourd'hui. Cela dit, elle ne voulait pas montrer à Loïck qu'elle était à bout de nerf et sur le point de craquer. Elle préféra ne rien dire du tout d'ailleurs aucun des deux n'avait entamer de discussion !

La casserole bruler était resté en plan dans l'évier.

Ca va ? demanda Loïck, la sentant fatigué et espérant qu'elle se confierait : il n'y avait pas, à son sens, de honte à se sentir débordé ou angoissé, la parenté était tellement nouvelle pour eux, alors avec deux bébés...

C'est une catastrophe... ne me demande plus de rester une journée de plus toute seule à m'occuper des bébés... je n'en suis pas capable... C'est la première journée... je ne survivrais pas à une journée de plus... et tu dois considérer que je suis la dernière des femmes à qui tu aurais dû faire un enfant... Je suis une piètre mère, une piètre femme de foyer, une piètre compagne... Tu rentres la maison est un champ de bataille, il n'y a rien à manger, les petites aurait du être coucher depuis plus de 30 min...

Je n'y arriverais pas, je ne suis pas faite pour être maman...Je suis désolé...

Elle se leva et alla commencer à nettoyer la casserole. Elle avait des gestes nerveux...

Ce n'est pas tellement une catastrophe : certes elles étaient nerveuses quand je suis arrivé, mais je pense que c'est aussi dû à ton stress, elles doivent le ressentir. Elles étaient nourries et changées, c'est quand même le important. Quant au fait que c'était un champ de bataille quand je suis arrivé, je pense que c'est normal, c'est ton premier jour seule avec elles, forcément tu as eu du mal à t'organiser pour tout nettoyer après t'être occupée des filles. Quant au reste, ça ne me dérange pas du tout de ne pas avoir à juste manger en rentrant quelque chose de déjà fait, ce n'est pas du tout indispensable, tout ce que j'attendais, c'était de vous revoir, toutes les trois. Tu t'en sortiras.

Pas une catastrophe ? Elles étaient nerveuses toute la journée ! J'étais sur les nerfs toute la journée ! Je mettais un temps fou à en changer une pendant que l'autre me faisait comprendre que je ne m'occupais pas d'elle ! Elles n'ont pas une seule fois finit leur biberon ! Et toute les heures pendant les siestes, une réveillait l'autre à tour de rôle... je n'ai même pas voulu essayer d'aller faire un tour dehors avec la poucette... Je n'ai eu le temps de rien faire et tout s'empilait au fur et à mesure... Tout ce que j'attendais c'est que tu arrives le plus vite possible pour m'aider. Je n'y arrive pas sans toi ! Tu es toujours calme même quand la situation dégénère comment tu fais ?

En effet, ce n'est pas une catastrophe, elles ont quand même réussi à manger et à être changée, même si a pris du temps... Je pense que c'est ton stress qui a fait qu'elles étaient agitées. C'est normal que tout ce soit empilé, c'est le temps que tu prennes tes marques, car c'était la première que tu t'en occupais toute seule... Tu y arriveras très bien sans moi, avec un peu d'entrainement. Je ne sais pas... C'est peut - être que je ne suis pas si nerveux parce - que je ne m'attends pas à réussir parfaitement, je veux juste faire au mieux pour elle, m'améliorer au fur et à mesure et profiter des moments avec eux.

Je suis stressé oui, je sais...

Elle lâcha la casserole qu'elle tentait désespérément de laver et elle retourna s'assoir. Elle était plus que stressée. Angoissée, Angoissée par cette conception de la vie de famille qu'elle devait assumer désormais sans pouvoir revenir en arrière. Elle avait l'impression d'être dans un tourbillon infernale, qu'elle était prise au piège dans cette vie... Avoir une famille était complétement différent du fait d'être seule ou de passer simplement du bon temps avec son amant. ça l'a terrorisait. Elle voulait lui dire tout ça mais les sons ne sortait pas...

Je veux juste faire au mieux pour elles aussi, je sais que je suis loin d'être parfaite et je me considère même le contraire. Je veux profiter d'elles mais j'ai l'impression de passer à côté quand je vois cette journée catastrophe... Deux bébés c'est dur...

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