1er jour !

Audrey venait d'arriver des Etats Unis et avait à peine posé ses bagages la veille chez elle... Elle arriva au commissariat, le matin et cherchait un peu à qui s'adresser. Elle remarqua une femme, près de la machine à café.

Excusez - moi, vous travaillez ici ?

Marie Balaguère travaillait ici effectivement depuis deux, trois ans. Quoi de mieux que de commencer une journée près de la machine à café. Après la résolution d'une de ses enquêtes la veille, il fallait bien au moins ça. Elle se servit donc son café habituel, classique, buvable mais pas extra comme elle le disait souvent. Une jeune femme arriva et s'adressa à elle. Marie ne l'avait jamais vu dans la brigade.

Bonjour, oui je travaille ici, vous cherchez quelques chose ? demande Marie simplement et avec un direct qu'elle affectionnait particulièrement mais qui n'était jamais dit de façon froide.

Audrey apprécia le côté direct : elle était du genre assez directe elle aussi :

Oui, je viens d'être mutée, alors je cherche où m'adresser.

Ho ! Je ne savais pas que quelqu'un devait arriver. ça n'arrive pas souvent, et j'arrive a être au courant à chaque fois, la sur dose de boulot sans doute. dit Marie.

La surdose, je connais ! sourit Audrey. Je suis Audrey Reese, alors.

Marie Balaguère. se présenta à son tour Marie.

On y est tous habitué dans ce métier. remarqua Marie.

Oui, j'ai changé de continent, mais aux Etats Unis, on est surmené, je suppose qu'ici aussi. dit Audrey.

On gère Paris et la région parisienne. On ne trouve pas d'autre criminelle dans le secteur répondit Marie Alors oui, on a du boulot.

Etats-Unis ? Vous êtes américaine ? demanda curieusement Marie.

Oui, le tout Paris et le secteur, c'est un vaste secteur !

Audrey dit :

Oui, franco - américaine, en fait.

Large secteur ! en effet mais vous devriez vous plaire dit Marie. C'est agréable mais assez intense.

Elle sourit :

Quelque chose me dit que vous avez voyagez, non ?

Temps que c'est intense, c'est bien ! C'est ce que j'aime. dit Audrey. Oui, entre mes grands parents français et New York.

Vous ne serez pas déçu dans ce cas. confirma Marie.

Elle sourit :

Je ne suis jamais aller à New York, mais j'ai eu de bon échos par des amis. Il parait que ça vaut le coup d'oeil.

Parfait !

Elle sourit :

Oh oui, ça je vous garantis, c'est une très belle ville.

Tout comme la machine a café qui marche 24h/24 plaisanta Marie. Certaine fois, elle devient notre meilleure amie.

Elle sourit :

Je n'en doute pas, je partirais certainement passé une semaine ou deux en vacances. Mais si vous ne connaissez pas Paris vous aurez de quoi faire.

Oh, en Amérique aussi, c'est comme ça ! Vive la caféïne !

Audrey dit :

C'est vrai, je ne connais pas Paris, j'adorerai le visiter je crois.

C'est partout pareil ! Dans l'armée c'était aussi les gobelet qui s'empilait en masse. Dit Marie.

Elle dit :

Rien que sur les enquêtes vous aurez fait les alentours, après vous aurez le temps de vous y balader tranquillement.

C'est comme ça qu'elle avait appris la ville, en mission, les premiers mois ou elle avait débarquer ici.

Vous avez été militaire ? interrogea Audrey. Je suis sûre que je vais aimer la ville !

Vous l'aimerez surement, toutes les personnes que je connaisse s'y plaise vraiment.

Oui répondit Marie. J'étais officier. Elle ne s'étala pas sur ça, elle n'était pas fier de son expérience là bas. Mais elle n'aurait pas pu changer pour eux.

Oui, j'ai toujours eu des échos positifs de la ville !

Audrey dit :

Ah oui ? Et comment vous êtes passée de cette carrière à la police ? Sans indiscrétion, ne répondez pas si c'est personnel.

HJ : J'y vais !

Vous vous y plairez alors ! dit Marie.

Disons que je traitais déjà les cas de mort criminelle dans l'armée, je la poursuis dans le civil répondit très vaguement Marie.

En réalité, elle avait été renvoyer pour faute grave, la mort d'un officier de l'unité et celui d'un civil. Elle avait été amener à poursuivre dans le civil après une bonne année d'inactivité au travail rédigé dans l'acte de renvoie.

Aujourd'hui quand elle était amener par le biais de groupe crim' de la brigade à mener une affaire criminelle au sein d'un corps de l'armée, son visage était de glace. Marie était assez rancunière en plus de ça et faisait tout dans ces situation pour les emmerder.

hs: Okay !

J'en suis sûre : je rêve de découvrir tout ce qui fait la réputation de la ville ! sourit Audrey. Je n'y suis jamais allée : mes grands parents étaient des Vosges et Paris n'était pas leur tasse de thé.

Elle - même était une ex droguée qui avait repris la drogue à cause d'une affaire trop dure émotionnellement, qui s'était retrouvée en desintoxication parce - que son patron l'y avait forcée, donc elle était aussi assez vague concernant son passé et compris que Marie ne tenait pas à en parler. Elle opta pour une pirouette :

De toute façon, je pense que le civil est plus simple que le militaire, bien plus strict pour la hiérarchie.

Et bien dans ce cas, les manifestations jusqu'à plus de 6h du matin, vous connaitrez Dit Marie. C'est une ville dynamique et peut-être un peu trop rapide pour certain.

Marie, elle aimait ça, puisqu'elle avait ce tempérament.

Elle répondit ensuite sur la réserve toujours :

Bien trop strict.

Ca ne me dérange pas : j'aime le mouvement.

Audrey remarqua :

Disons que vous avez retrouvé un peu de liberté.

Vous serez servis dit Marie surtout au niveau criminalité.

Elle sourit :

Je peux en faire qu'à ma tête, c'est donc plus libre.

C'est parfait ! J'aime autant l'action.

Elle remarqua :

Je suis assez tête de mule moi aussi.

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