Demande embarassante

Addison sourit mais espérait malgré tout que Marie changerait d'avis.

Elle ouvrit la porte pour Marie et quand elle sortie, elle lui lança : parle lui en.

Elle referma la porte avant que Marie n'ai eu le temps de répondre.

Elle allait répondre avec sa délicatesse habituelle mais elle n'en n'eut pas le temps, elle sortit de l'hôpital repris sa voiture et alla directement travailler sans passer par chez elle !

Deux semaines plus tard, Marie avait prit rendez vous avec Addison mais, un jour avant son rendez vous, elle l'avait rappelé : elle avait besoin de plus de temps.

C'est donc trois semaines après, qu'Addison entra dans la salle d'attente. Marie ? Sourit elle. On peut y aller.

Marie entra et s'assit en face d'elle dans le bureau. Elle avait préférer avoir une semaine de plus pour réfléchir d'autant qu'elle n'avait pas parler à l'ex concerné. Celui ci c'était volatilisé, numéro de portable hors services. Elle savait où il habitait, était flic et pouvait le trouver mais elle ne l'avait pas fait.

On peut.

Alors, demanda t-elle Comment tu vas ?

Bien répondit simplement Marie et toi ?

Très bien. Dit elle.

Tu as pu réfléchir ?

Je vais le faire dit Marie qui savait que ça ne plairait pas à Addison.

Je n'ai pas changer d'avis.

D'accord. Dit Addison.

Alors on va le faire.

Oui, merci ! répondit juste Marie.

Ton ex est de ton avis je suppose ?

Elle eut une moue et dit sur la défensive :

De toute façon, ça n'aurait rien changer à ma décision dit Marie.

Comment ça, "ça n'AURAIT" ?

Si je lui avais parler dit Marie

Je n'aurais sans doute pas pris en compte son point de vu.

On est plus ensemble, tu crois que c'est une grossesse qui va nous rapprocher ? En plus il n'est plus joignable.

C'est dommage et surtout, c'est trop tard... Donc on va le faire, tant pis.

Oui on va le faire dit Marie Je suis venu pour ça.

Et je ne fait pas l'a moral s'il te plait. Je pense que c'est le mieux que j'ai à faire.

Je ne vais pas donner à un bébé un père absent.

Je ne te fais pas la morale, je respecte ton choix et, je sais ce que tu ressens. Après tout j'ai vécu la même chose, et si je t'ai dit tout ça, c'est vraiment que je ne voulais pas que tu fasse une bêtise.

Mais, maintenant que tu es sûre, je suis avec toi et, on peut y aller. Dit alors le médecin.

Tu t'es fait avorter ? demanda Marie.

Je comprends mais tu vois je suis sûr.

Alors je veux bien te suivre.

Oui, euh, je croyais que tu étais au courant. Ça n'a pas d'importance maintenant.

Addison se leva de son fauteuil.

Alors allons y, suis moi.

Non, je ne savais pas dit Marie.

Elle la suivit en se levant à son tour.

Addison lui donna une chemise de nuit d'hôpital : Tiens tu peux aller te changer ici, lui dit elle en montrant une petite cabine.

Elle la prit et partit se changer, elle réfléchissait encore. A presque trois mois elle pouvait déjà voir son ventre légèrement arrondis, elle ne pouvait pas le nier. Elle avait été sensible aussi au hoquet de l'embryon qu'elle portait au cours de ses trois dernière semaines. Elle enfila la chemise de nuit et abandonna ses vêtement sur une chaise. Addison remarqua qu'elle avait prit le temps de les plier correctement avant de la rejoindre.

Je suis prête.

Pendant ce temps, Addison avait préparer tous les instruments nécessaires à la procédure, et avait enfilé une blouse. Elle avait remarqué que Marie avait pris son temps...

Marie était assise sur la table d'examen, Tu en es sûre ? Demanda Addison une dernière fois.

Elle hocha la tête positivement sans l'affirmer par la parole.

Okay, alors je vais t'expliquer comment cela va se passer. Dit Addison.

La procédure ne va pas durer très longtemps. Je vais utiliser cet instrument relié à une aspiration -Addison lui montra un long instrument métallique- pour stopper la grossesse.

Tu auras quelques crampes, juste pendant quelques secondes.

Elle reposa l'instrument et regarda Marie. Tu as compris ? Si tu as des questions, dis moi.

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