Une journée pluvieuse !

Le bébé ? La cible ? demanda Audrey, les seuls "deux" qu'elle avait en tête. Elle n'avait pas pensé que la cible incarnait l'homme qui l'avait blessée.

Il a tuer mon bébé !!!! dit Marie plutôt douloureusement...

Audrey comprit à ce moment que Marie avait associé la cible à l'homme qui lui avait tiré dessus.

Marie ? Ton agresseur n'est pas ici...

Mais je viens de le tuer...

C'était une cible... On est au stand de tir, il y a personne à part moi...

Mais si, je... je me suis vanger... dit Marie

Elle devait la prendre pour une folle !

Non, non, il est en prison, ici, on est au stand...

Elle pensait surtout que c'était le contrecoup de l'avoir mise en contact avec l'arme et de l'avoir fait tirer. Elle songea que c'était aussi des émotions telles que la colère envers l'agresseur qui gagnaient Marie.

Non... dit Marie qui était déconfite... Et qui était désemparé de ça...

Ce n'était qu'une cible... insista AUdrey.

Au fond, heureusement...

Marie croyait qu'elle aurait pu passer outre avec ça... Mais c'était pas encore ça...

Elle la laissa reprendre ses esprits quelques instants...

Elle s'appuya contre le mur et mit sa tête dessus...

J'ai réussi quand même...

A utiliser ton arme ? demanda Audrey.

Oui...

non ?

C'est vrai que c'est bien que tu l'aies fait...

Maintenant, il faudrait aussi que Marie s'y réhabitue réellement, pas qu'elle pense tuer son agresseur en tirant sur quelqu'un d'autre.

On verra avec le temps !!

Oui, je pense que ça ira mieux pour toi à force de te resservir de ton arme et avec un peu de temps...

Sans doute...

C'était déjà un début...

Oui, c'est vrai...

C'était comme d'arracher un pansement, il fallait le faire vite et d'un coup sec, Marie avait repris son arme, serré les dents et tirer, l'étape première était passée, ce n'était pas si mal déjà...

Maintenant la plait devait cicatrisé ! Et Marie était bien prête à le faire...

Audrey se doutait, en effet, que maintenant, Marie devait attendre un peu que ça soit moins douloureux et guérisse, finalement.

Les semaines passaient... Marie allaient régulièrement s'entrainer au stand de tir, seule ou accompagné... L'atténuation de sa douleur était flagrante... Elle remontait la pente... C'est un lundi matin qu'elle choisit de partir quelques temps pour prendre du recule... Elle partit alors pratiquement deux mois. Deux mois à faire le vide avec elle même à accepter la perte de son bébé, à en faire le deuil... Ses instants seuls, elle n'y avait penser que maintenant mais avec le recule. Elle avait sentit qu'elle avait besoin de ça...

6 mois c'était alors écoulé depuis qu'elle avait vider son chargeur dans la silhouette cible... Elle mit un pied dans la capital, le visage reposé et serein... Elle avait tourné la page en sachant qu'un bébé avait existé, qu'il était partie de la même façon qu'il était arrivé et qu'elle n'y avait été pour rien... Mais qu'elle ne l'oublierait pas qu'il avait partagé 5 mois en elle.

Audrey, durant ces quelques mois avait appris à se faire à l'exentricité de son équipier, qui lui - même tentait de se remettre à la page de toute la technologie et de se faire à sa vie d'homme libre et... riche. Peu à peu, les deux avaient réussi à travailler ensemble.

Evidemment, elle espérait que Marie irait mieux en rentrant.

Marie avait même prit le temps avant de revenir travailler pour changer d'appartement. Elle avait trouver quelques chose qui équivalait en superficie mais qui ne lui rappellerait plus tout ça... Elle voulait repartir de 0.

Elle arriva alors un matin à la brigade. Un café acheter en bas de la rue à la main. Beaucoup de chose avait changé chez elle. Elle commença sa journée par réorganisé son bureau. Faire place net. Elle ouvrit son tiroir et y trouva son arme qu'elle ne regarda plus avec peur ou dégout. C'était un instrument de travail. Et son métier était risquait, elle le savait et devait l'accepter.

Elle était bien !

Audrey, dont le bureau était noyé, lui, sous quelques mois d'enquêtes dont les dossiers ne demandaient qu'à être faits remarqua que Marie avait l'air d'aller, quand elle revint avec une pile de paparasses qu'elle avait dû photocopier.

Salut ! Tu es de retour ?

Une journée pluvieuse !

Une journée pluvieuse !

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