Retrouvailles

Addison était à Paris depuis une semaine. Elle recommençai à travailler la semaine d'après. Elle en profita donc pour visiter les endroits incontournables de Paris. Elle avait fait la Tour Eiffel, Notre Dame... Aujourd'hui elle décida de visiter le cimetière du Père Lachaise dont elle avait souvent entendu parler.

Elle marchait sur les pavés, en regardants les tombes des plus grands, Edith Piaf, Honoré de Balzac, Marcel Proust... Quand elle apperçu au loin une silhouette qui lui paraissait familière...

Marie n'était pas là pour visiter cette endroit devenu un monument depuis de nombreuses années. Elle était venu voir sa mère. Depuis ces dix ans, elle ne pouvait s'empêcher de passé la voir souvent. Pour parler, toute seule certes mais pour faire comme si elle était toujours près d'elle. Elle déposa les fleurs qu'elle avait apporter. Elle gardait le silence. Et resta là sans bouger.

Addison s'approcha doucement, sans être très sure d'elle. Si ce m'était pas ce à qui elle pensait, elle préférait être discrète. Mais, plus elle s'approchait et plus ses doutes s'envolèrent.
Elle était maintenant à quelques pas d'elle.

Marie ? Demanda t-elle

Marie se retourna au son d'une voie familière.

Addison ! s'exclama la flic.

Qu'est ce que tu fais ici ? demanda la jeune femme. Elle ne s'attendait pas à la voir à Paris et encore moins ici...

Eh bien, je visite tu vois. Et puis, j'habite ici maintenant alors, il faut que j'apprenne à connaître cette ville.
Et toi ? Tu es venu voir quelqu'un ? Demanda t-elle

Je vois ça... j'aurais parier sur des vacances. Dit Marie.

Tu vis ici depuis longtemps ?

Elle regarda la tombe de sa mère avant de répondre :

Ma mère dit-elle simplement.

Oh... Je suis désolée... Répondit Addison en baissant les yeux... Je ne savais pas que tu avais perdu ta maman.

Addison relava les yeux et regarda Marie. Ca fait une semaine que je suis ici, je commence à travailler Lundi prochain, alors pendant que j'ai un peu de temps, je visite. Dit elle

ça va bientôt faire 20 ans dit Marie. Il y a prescription pour être désolé, ne t'en fais pas pour ça.

Elle dit ensuite :

Tu as bien raison, surtout qu'il y vraiment beaucoup de belles choses à voir dit Marie.

Oui, répondit Addison. D'ailleurs si tu as le temps et si tu le veux bien, tu pourrais me guider... parce que j'avoue que je me suis perdue plusieurs fois... Une New-Yorkaise qui se perd à Paris, qui aurait pensé à ça ? Dit elle en plaisantant.

Avec plaisir, pour moi Paris, c'est comme si je n'avais pas besoin de plan plaisanta Marie, je traque tellement de criminel que je suis constamment dans ses rues. Dit-elle.

Disons que c'est assez logique, Moi tu me lâche à New York, je ne retrouve pas la rue dans laquel je suis passé, il y a peine une dizaine de minutes plaisanta Marie.

C'est sur, dans toutes les grandes villes, ce doit être le même problème. Et puis pour me repérer sur les cartes, n'en parlons pas... Sourit elle.

En tout cas, ça me fait bizard de changer de ville comme ça... Il va falloir que je m'y habitue.

Je te guiderais, si tu veux, ça ne pose pas de problème en tout cas dès que j'en aurais le temps sourit le lieutenant.

Tu t'y habitueras, je te fais confiance.

Tu travailles dans quel hôpital ? ou clinique peut-être demanda Marie.

Oui je sens que je vais m'y habituer, ce n'est pas comme à Seattle. Ironisa t-elle

Je travaille à Necker, le directeur est un ami de faculté et il me confie tout le service de natalité alors, je vais avoir du boulot.

Et toi, tu travailles ou maintenant ? Toujours à la criminelle si je me souviens bien ? Demanda Addison.

Je n'ai pas encore changé, pour une fois ça fait quelques années que je me stabilise la crime, je m'y sens bien. dit Marie.

C'est plus petit je dirais non ? enfin je me trompe peut-être

Necker, ça ne m'étonne pas, tu mérites au moins le meilleur hôpital de la ville. La réputation d'Addison était assez connu.

Tant mieux si tu t'y sens bien, c'est rare de se plaire dans son boulot. Dit elle

Oui, Paris est plus petit que Seattle mais surtout, je n'ai pas tous les problèmes que j'avais à Seattle. Dit elle en pensant à Dereck et Meredith et bien sur, Mark.
Disons que je commence une nouvelle vie...

Tu t'éloignes des soucis de ta vie. C'est plutôt un bon départ si ceux-ci sont devenu incontrôlable. Elle connaissait ça aussi.

Exactement. Et puis au moins ici il ne pleut pas constamment et ça, ça n'a pas de prix. Sourit elle

Ca dépends des moments dit Marie. Mais c'est vrai qu'il fait assez beau après je ne pourrais pas comparer.

Je t'assure, c'est vraiment comparable. La bas c'est... horrible ! Enfin bref, je pense que tu as compris que je n'y retournerais pas de si tôt.

Tu veux peut être que je te laisse un instant ? demanda Addison en regardant la tombe de la mère de Marie.

Je repasserais plus tard, qu'est ce que tu dirais d'aller faire un tour.

Je viens souvent me recueillir ici, je reviendrais... dit Marie.

Oui, allons faire un tour. Répondit Addison.

Marie s'éloigna alors de la tombe, laissa son regard quelques instant sur les fleurs et intérieurement elle eu un blocage au cœur mais celui passa comme à chaque fois. Elle se tourna définitivement vers addison et elles sortirent du cimetière. Elles entreprirent de se balader dans les rues alentours.

Alors pourquoi ce changement si soudain ? demanda Marie. A son habitude de flic elle questionnait toujours, même ses amies, déformation professionnelle.

Oh, tu sais ces histoires avec Derek, son interne. Et puis Mark bien sur... Tout ça est un peu compliqué...

Marie adressa un regard interrogateur à Addison...

Ah, je vois... dit elle. Tu n'es pas au courant de tout ça. C'est vrai que ça fait un petit moment qu'on ne s'est pas vues...

Quand on s'est connues, j'habitai à New York, avec Derek, mon mari, enfin, tu le connaissais... Et puis au fil du temps, il est devenu de plus en plus distant avec moi... Il n'était que rarement à la maison et, quand on avait quelque chose de prévu et qu'il ne pouvait pas venir -sa c'est quand il n'oubliait pas- il envoyait Mark son meilleur ami... Mark et moi nous entendions très bien et, ce qui devait arriver arriva, un soir où nous avions tous les deux un peu trop bu, nous avons commis l'irréparable et Derek nous as suppris... en pleine action. Derek est donc parti de Seattle, j'ai vécu 2 mois avec Mark, mais je voulais Derek donc je suis parti à Seattle et il sortait avec une interne. Je lui ai donc demander de choisir, il m'a choisit mais m'a trompée au bout de quelques mois... Après tout, c'est tout ce que je méritais... Nous avons donc divorcés. Mark est venu à Seattle pour me rejoindre mais je ne le voulais pas... On est resté quelque temps ensemble mais, tu sais, Mark n'est pas le genre de mec avec qui on a une relation stable disons que... c'est un tombeur. Sourit elle J'ai donc décidé de partir, de me changer les idées et cette proposition à Necker est tombée vraiment au bon moment.

C'est vrai ça fait un moment répondit Marie.

Ho, je vois, c'est plus que du compliquer.

Côté vie privé je les fait fuir alors ! Ma plus longue relation n'a même pas durer un mois en vie de couple.

J'imagine que d'être flic ne doit pas aider... Quelqu'un qui traque les criminels ça leur fait peur à ces pauvres petits garçons. Plaisanta Addison

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