Heureuse mais angoissé !

Je comprends, ce sont nos filles, nos enfants, on risque de se faire du soucis plus d'une fois... remarqua Loïck.

J'ai une vie de famille et tout le stress qui va avec, cette perspective est très réjouissante. Mais je t'aime et je les aimes mais ça va être radical comme changement et l'adaptation ne sera pas aussi rapide !

Oui, c'est vrai que ça va prendre un temps d'adaptation, mais je suis heureux avec vous et comme tu l'es aussi apparemment, je dirai qu'on s'en sortira très bien !

Je ne sais pas j'espère en tout cas. Ce n'est pas évident de se projeter quand on a toujours penser qu'on ne serait pas douer pour ça et c'est mon cas.

Oui, c'est vrai que d'imaginer à très long terme semble dur mais je suis positif. Et tu t'en sortiras.

Je vais rester sur le court terme encore un moment.

Oui, je peux comprendre... Ne t'inquiètes pas, ça fera l'affaire, au moins au début.

Oui au début...

Elle était géner et ne put se taire elle dit alors comme pour se justifier :

Je voudrais pouvoir te donner plus dit Marie, je voudrais tellement mais je ne suis pas prête, je ne suis pas sur d'être prête un jour à donner plus... Penser avenir, famille, faire de grand projet, je ne suis pas prête et on a une famille quand même alors je vais essayer de faire au mieux au milieu de tout ça...

Il remarqua :

Il n'y a pas de problème, Marie, je sais que tu fais au mieux, comme nous tous et tu le fais bien jusque là, alors continue, tu verras bien si un jour tu commences à penser long terme.

Non attends écoute, il y a quand même un problème, c'est moi le problème parce que j'ai envie de te donner plus mais que je ne peux pas, et le problème s'est que je ne pourrais peut être jamais aller au delà. Et ça n'est peut être pas un problème pour toi mais pour moi si...

Pour le moment, tu ne sais pas si tu te sens capable de donner plus, mais regarde où on a commencé, on a mis du temps à se mettre ensemble et on a eu quelques difficultés, mais aujourd'hui, on est toujours ensemble et on vient d'avoir des enfants, ça fait une belle évolution, alors peut - être que tu arriveras, avec le temps...

Tu oublie qu'on a pas vraiment décider d'avoir des enfants mais qu'on les a quand même garder.

C'est vrai cela dit qu'on aurait très bien pu se quitter à plusieurs occasion mais qu'on ne l'a pas fait. Mais on s'est installer ensemble pour... pour vivre avec les enfants, on a pas vraiment choisit non plus... on a juste considéré que c'était mieux pour elles.

Oui, mais déjà le fait qu'on les ait gardé est plutôt bon signe, si on avait voulu pouvoir se larguer à la moindre occasion, on n'aurait pas choisi de les garder.

Oui, je sais, mais ce sont des pas importants, le fait qu'on ait décidé d'avoir les enfants et de faire au mieux pour elles.

Oui, c'est bon signe mais je ne veux pas me sentir enfermer dans une sphère infernal ! J'espère que j'arriverais à supporter tout ça...

Il se dit qu'il n'aurait pas utilisé le terme "infernale" pour qualifier leur situation, mais comprenait ce que Marie avait voulu dire, elle ne voulait pas se sentir prisonnière et obligée de rester avec eux tout le temps, donc il ne releva pas.

Je pense que je comprends ce que tu veux dire par là, tu as besoin de pouvoir prendre l'air de temps en temps.

Je ne veux pas que tu crois que je ne me sens pas bien ici rectifia Marie parce que ce n'ai pas vrai.

Oui j'ai toujours le besoin de prendre l'air de temps en temps...

Et puis elle ne se sentait pas tout à fait chez elle ici non plus comme c'était l'appartement de Loïck

D'accord, c'est le plus important...

Tu pourras le faire.

C'était vrai, mais avec l'arrivée des bébés, ils avaient paré au plus pressé, aménager pour elles et pas chercher un autre appartement, non pas que Loïck excluait l'idée de déménager un jour, mais pour l'instant, ce n'était pas l'urgent.

Tu... Tu ne l'as pas cru ?

Mais je ne sais pas comment je le ferais je ne voudrais pas laisser les petites non plus...

Il prendrait le temps de toute façon, elle ne voulait pas déménager maintenant.

Non, enfin pas vraiment, tu ne donnes pas l'impression de ne pas aimer être ici du tout...

Je ne sais pas trop non plus, mais sache que même si tu décides de prendre du temps pour t'isoler, tu pourras passer les voir quand tu veux.

Il avait le sens du compromis.

J'aime bien être avec toi avant tout... dit Marie

Autrement dit c'était plus lui que cet appartement qu'elle aimait heureusement d'ailleurs.

J'espère bien que tu me laisseras passer les les voir quand je veux ! dit Marie

D'accord, j'en suis très heureux.

Ce que j'essaie de dire par là, c'est que si tu as besoin d'espace parfois, je ne te ferai pas de problème pour ça, tu as besoin de pouvoir t'habituer.

Ce n'était quand même pas si mal, sachant que certains auraient plus mal pris ça.

Je suis désolé de réagir comme ça dit Marie qui posa Chloé dans le berceau alors qu'elle dormait toujours.

Tu as le droit de mal le prendre, je... la plupart des gens l'aurait mal prit... c'est pas quelque chose que j'aurais du dire alors qu'on vient d'être parents...

Mais ça m'angoisse tellement, le présent, l'avenir avec elles...

Disons que je l'aurais mal pris si tu ne m'avais pas prévenu dès le début que tu aurais dû mal avec ça, au moins tu as été honnête et je savais que ça ne se règlerait pas d'un coup de baguette magique - peut - être avait - il espéré que ça irait mieux avec la naissance des filles, le fait de les voir mais il comprenait que ça ne soit pas le cas - je sais que tu as des angoisses à ce sujet alors je veux te laisser l'espace et le temps dont tu as besoin, qu'on arrive à construire sur le long terme, ce qui ne sera jamais le cas si je t'étouffe.

Je n'ai pas eu un passé qui a aider a me construire comme femme et ça a toujours été compliquer avec les hommes, avec toi c'est différent mais j'ai tout ça en moi à évacuer !

Et je ressens le besoin de me poser quand même de construire du solide même si ça m'effraye mais je sais que je peux avoir confiance en toi. Et je veux voir si j'arrive a passer le cap des enfants ! Ce qui ne sera sans doute pas évident indépendamment du fait que je les aimes déjà beaucoup trop !

Oui, c'est vrai que ton histoire personnelle est sûrement difficile à porter, je le comprends... Je sais que tu dois déjà prendre sur toi pour évacuer tout ça, alors je ne veux pas te mettre la pression en t'empêchant d'y aller aussi doucement que possible, compte tenu des circonstances, les bébés non prévus...

En tout j'attendrai autant que tu auras besoin : tu es là, les filles aussi, je suis heureux, pour le reste on avisera.

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