Enquête !

Oui, vous aviez raison, je savais tout. Et je savais que ce n'était pas une blague. dit l'homme.

Pourquoi n'avoir rien fait pour empêcher ça ? il s'agissait de votre femme ! dit Marie.

Je n'en sais rien ! Elle me trompait, je n'arrivais pas à savoir qui d'entre ces femmes étaient faite pour moi... Je n'ai pas réfléchi. avoua l'homme.

Vous aurez sans doute tout le temps d'y penser en prisons. Les journées sont longue ! dit Marie.

L'homme ne répondit pas, mais regarda par la vitre de la voiture... Il ne savait pas s'il était soulagé d'avoir avoué.

Ils arrivèrent au commissariat. Et l'emmenèrent en cellule.

Il avait avoué... Audrey n'était pas fière de sa méthode, mais bon, il fallait mener à bien l'enquête : des vies avaient été gâchées.

Marie s'assit comme une masse sur sa chaise de bureau !

Et elle ne fit rien, elle n'avait pas envie de faire quoi que ce soit pour le moment.

Audrey s'assit aussi. Elle soupira et s'atela à faire le dossier. Pas envie, mais pas le choix. Autant le faire vite.

Marie vit Audrey faire le dossier et elle soupira :

Elle allait devoir s'y mettre. En plus de ce qu'elle avait en retard, des dossiers de longues enquête mais qu'elle laissa de côté.

Elle alluma son ordinateur et s'y attela donc.

Audrey s'y mit mais n'avait aucun enthousiasme. Cette affaire n'était pas agréable, pas vraiment de raison mais des vies détruites.

Beaucoup de gâchie conclu Marie intérieurement.

Audrey soupira, elle en était à la même conclusion.

Elle tapa les dernières conclusions. Audrey termina avant elle, ce qui paraissait logique, elle avait fait son dossier au ralentit.

Fini ! triompha Audrey.

Elle avait bossé seule trop longtemps et s'excusa, Marie n'avait pas fini, ce n'était pas cool de lui faire comprendre qu'elle si.

Oups, désolée.

Tu peux être enthousiaste je comprends tout a fait sourit la flic.

Ah, ça me rassure. Je ne suis pas sortable. sourit Audrey.

Je finis et on va le boire notre verre ?

Excellente idée. dit Audrey. Je t'attend.

Je me dépêche alors !

Marie termina donc son dossier. Elle mit bien un quart d'heure de plus.

Et voilà, pas très efficace, m'enfin !

Un quart d'heure pour boucler, ce n'est pas mal. sourit Audrey.

Tu te fou de moi ! Dit Marie.

Non, il y a quelques années, j'ai eu un équipier qui mettait au moins une heure pour finaliser. Un cauchemar. dit Audrey.

Une heure ? tu es sérieuse ?

Moi un quart d'heure c'est le grand maximum !

Oui, une heure. L'enfer. Le monsieur perfection, tu vois le genre ? Celui qui envoie des rapports absolument parfaits, le pro de la paperasse et docteur ès procédure. dit Audrey.

Enquête !

Enquête !

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