Première arrestation depuis la reprise...

Et je veux remonter la pente...

Elle se remit à manger un peu.

Je le comprends... On va tout faire pour t'aider.

Elle aussi.

ça m'a fait du bien de parler un peu...

Tant mieux... dit Audrey. C'était un peu le but.

Elles finirent de manger et choisirent de se mettre devant un bon film plutôt que de ce quitter tout de suite. Marie rentra chez elle vers 22h et s'endormit comme un bébé. La parole avait soulager le tumulte de son esprit.

Audrey alla se doucher puis alla dormir, elle aussi.

Le lendemain Marie arriva a une heure raisonable et c'est à peine arriver que le patron l'envoya elle et Audrey en salle d'interrogatoire.

Waow, il est du genre pressé, lui, ce matin. grommela Audrey.

Marie eu juste le temps de poser ses affaires.

C'est la course on dirait !

Elles se retrouvèrent alors face au suspect arrêter la veille et elles commencèrent à lui poser des questions. Audrey en face de lui posait les questions et Marie pour le destabilisait tournait en rond analysait pour poser peut être une question qui lui ferait perdre pied.

Oh oui !

Elle mena donc son interrogatoire, tentant de lui faire cracher le morceau.

Il répondit un moment sans s'intéresser à la question.

Je me suis toujours demander pourquoi quand deux flics interroges il n'y en toujours un qui mène la danse ! Et ce n'est jamais le plus fragile !

Audrey dit, tentant de le rabaisser, sentant où il allait en venir :

C'est simplement pour éviter que les deux flics parlent en même temps.

Votre collègue n'a pas l'air très sûr d'elle, elle serait du style à fuir même en interrogatoire !

Marie était de dos et prenait sur elle. Elle regardait la vitre teinté !

C'est mal la connaître. trancha Audrey.

HJ : J'y vais !

C'est une trouillarde qui prend la fuite ! je ne savais pas qu'on recrutait ce genre dans la police !
s'en était trop pour Marie elle garda sa colère et sortit de la salle d'interrogatoire. Elle n'attendit même pas que le patron l'interpelle pour aller dans la salle de tire d'un oeil déterminé !

Elle inspecta la salle, sortit son arme de service et la posa sur la petite tablette face à la cible. Elle la regarda un bon moment. Avant de la prendre de rage, la charger et tirer sans réfléchir. Elle sursauta de tout son corps et vit ses mains trembler. Son arme tomber sous le choc qu'avait ressentit Marie, se trouvait désormais au sol et Marie avait elle avait sursauté et trembler.

Elle se releva au bout d'un moment, ramassa l'arme et pour calmer son incapacité a tirer normalement elle persévéra... Et recommença. Le bruit résonna dans sa tête et elle se recroquevilla dans un coin de la pièce en peur panique balançant son arme loin d'elle. La salle étant vide et grande, les tires résonnait et faisait écho. Marie se retrouva alors comme dans le cas d'une réaction de crise de panique. Comme si c'était tout son corps et surtout sa tête qui avait ressentit l'impulsion de la balle. Elle trembla et ne se contrôlait plus.

Audrey, pendant ce temps là, régla le sort du suspect avec une certaine poigne, décidée à le faire avouer juste pour lui faire ravaler ses mots concernant Marie... Ca finit par marcher assez rapidement et il avoua.

Elle décida de chercher Marie, pour voir comment elle allait.

HJ : Je pars en vacances pour une semaine dès ce soir (cette nuit lol), je ne sais pas trop si j'aurais l'occasion de me connecter de là bas, alors je préviens.

HS: moi aussi je suis en vacances d'où le fait que je ne réponde pas lol ^^ j'avais prévenu sur life...

Marie était toujours prostré, elle avait même une main sur son ventre comme si elle revenait en arrière avec la blessure mais les tires n'avait rien fait. Tout était sécurisé mais pas la crainte de Marie. Elle éloigna encore plus son arme qui était désormais abandonné dans un angle de la pièce au sol...

HJ : Mdr, j'ai vu ça seulement aujourd'hui que tu étais aussi en vacances ^^ !

Audrey finit par la retrouver, un bon moment après...

Marie ?

Elle alla vers elle, pour voir ce qui se passait, bien qu'elle ait une idée déjà.

Elle enleva le casque qu'elle avait mis sur les oreilles pour amoindrir le bruit même si ça n'avait pas servi à la mettre en confiance et très nerveuse, sanglotante et surtout traumatisé par le tir qu'elle avait fait elle répondit :

Je... je n'aurais pas du...

Je... peux pas...

Je ne veux plus d'arme...

Le simple fait que son arme au sol loin mais ayant le canon en sa direction, elle avait peur qu'un tir s'échappe et le bruit résonnait encore dans sa tête.

Elle dit :

Tu as eu peur, c'est normal, ça se comprend, avec ce qui t'est arrivé... Mais ici, Marie, tu ne risques rien, c'est le stand de tir... Tout est sécurisé...

HJ : Désolée, mais je t'abandonne, pour ce soir, avec les vacances, je me suis, paradoxalement levée tôt et couchée tard tous les jours (pour randonner et visite des villes lol) alors je suis KO ! A demain !

Ce bruit...

Elle marqua un temps elle se sentait faible et détestait ça.

Il résonne dans ma tête...

Elle ne dit plus rien pendant un moment et pour cacher son angoisse déballa un flot de parole :

Je voulais me prouver que je n'étais pas trouillarde je peux me débrouiller j'ai pas réfléchie j'y suis aller sans réfléchir tout comme quand j'ai quitter la salle d'interrogatoire, je ne me suis pas poser de question je veux tracer un trait sur tout ça et comme on en a parler hier et les commentaires violent de cet homme j'avais une rage en moi j'ai besoin que ça change.

Tout ça sans respirer ! Le simple et court silence à la fin d'un débit aussi rapide lui fit perdre pied. Elle voulu se lever malgré son état actuel pour fuir la situation.

hs: à ce soir alors parce que dans la journée famille oblige je pourrais pas venir ^^

Je comprends... C'est normal, ce que ce type a dit t'a énervée et tu as voulu prouver qu'il avait tort, mais il faut que tu fasses ça à ton rythme, reprendre directement ton arme juste après ce qu'il a dit n'est pas l'idéal, la prochaine fois, accorde - toi du temps pour te préparer moralement quand tu vas au stand de tir et ne le fait pas seule...

Elle dit :

Reste encore un peu assise, reprend ton souffle, rien ne presse.

Marie fuyait aujourd'hui malgré qu'elle était très réceptive la veille à en parler.

Je devais pas on en avait parler dit Marie.

Mais que ce soit avec quelqu'un ou seule, maintenant ou dans deux jours, ça n'aurait rien changé...

Elle se releva trop vite sans prendre en compte les conseils qu'on lui insufflait. Elle n'alla même pas reposer le casque, ni ramasser son arme échouer dans un coin après qu'elle l'ai jeter...

Sa démarche pour rejoindre la sortie du stand de tir montrait qu'elle faisait un gros effort sur elle et qu'elle était capable dans son attitude de se baisser et se protéger du moindre bruit. Le tir résonnait toujours dans sa tête et lui était insupportable.

Audrey supposait qu'aujourd'hui, elle se sentait énervée, frustrée de sa faiblesse aujourd'hui...

Ca aurait peut - être pu changer quelque chose d'attendre un peu... Reprendre le tir, tout de suite, n'était pas une bonne idée...

Elle la suivit, se chargeant de ramasser l'arme, qui n'était pas sensée rester trainer par terre.

Elle était énervée oui, son passage à vide venait de passer l'effet du choc par rapport au tir. Elle ne savait pas comment le prendre. Elle partit se passer un peu d'eau sur le visage. Elle passa également récupérer ses affaires personnelles à son bureau avant de quitter la brigade. Elle marcha un moment et s'arrêta un moment dans un café. Sur une petite table isolé. Remuant la petite cuillère dans la masse noir.

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