Un collègue excentrique !

Oui, je ne dis pas "je t'aime" en premier, je pense que pour commencer, expliquer qu'il te plait serait pas mal et voir comment ça évolue avant de dire ces mots. Pour Reese, le dire à voix haute à l'homme avec qui on était pouvait conduire ce dernier à croire qu'il pouvait la manipuler comme il voulait car elle était amoureuse et c'était là que les relations foiraient... Elle aussi était méfiante. Question d'expérience avec les hommes de sa vie, son père avait été le premier à la décevoir et des petits amis avaient suivi. Oui, ça peut se faire aussi... A condition qu'il ose dire que tu lui plais.

C'est une bonne idée même si j'ai quand même l'impression d'être tellement maladroite mais il m'apparait qu'il ne le remarqua pas, à moins qu'il ne me le fait pas remarquer, je sais pas...

La situation est plaisante et facile et j'aimerais pas que ça se complique parce qu'on aborde cette aspect là !

Il ne se rend peut - être pas compte ou alors, il est aussi maladroit et soulagé que tu ne remarques pas de maladresse de sa part.

Peut - être que ça pourrait être une histoire plus simple et agréable que celles que tu as connues jusque là...

C'est possible aussi acquiesça-t-elle.

ça serait bien dit Marie qui rêvait déjà parce qu'elle était amoureuse !

En effet !

Je suis sûre que oui... Et... Je peux te demander qui c'est ? Sans indiscrétion.

Marie fut prise de cours par la question...

Heu..

Elle se reprit :

Tu me promets de le garder pour toi ? Et de ne pas faire de remarque ou autre si un jour tu le croise ou le vois ?

Elle dit :

Oui, bien sûr, je ne dirais rien...

C'était plus une façon de savoir si ce n'était pas un nom qui lui disait quelque chose, si c'était quelqu'un qu'elle connaissait et dont Marie devait se méfier.

Disons que je n'avais pas vraiment envie que mes collègues et mon entourage professionnelle soit au courant, je préfère suivre cette rencontre discrètement pour le moment expliqua d'abord Marie avant de lui dire de qui il s'agissait c'est pour ça que j'ai besoin de ta parole et c'est aussi pour moi que j'en ai parler à personne depuis le début !

Oui, ça peut se comprendre... Je te promets que je ne dirais rien, tu as ma parole, je comprends que tu puisses vouloir garder ça pour toi... dit Audrey.

D'accord, je te fais confiance.

Après tout ce que Audrey avait fait pour elle et toute ce qu'elle avait fait également pour la couvrir, elle était la personne pour qui elle avait beaucoup de confiance.

Elle attendit encore un peu et se lança en rougissant le sourire le venant au lèvre instinctivement :

Il s'agit du procureur Loïck Cadiergues.

Pas de soucis, je ne dirais rien ça ne regarde personne.

Elle dit :

Oh ? Je l'ai croisé vite fait, une fois, j'ai dû lui expliquer quelque chose que Crews et moi avions fait pour une enquête et j'ai préféré m'en charger, il était déjà tard et le procureur n'aurait peut - être pas eu envie d'essayer de décoder Charlie. Ca m'a l'air de quelqu'un de correct, avec un peu d'imagination.

En tout cas, il ne l'avait pas matée de haut en bas en la déshabillant du regard, c'était bon signe. Et pas d'alliance pour ce qu'elle savait.

ça ne regarde que lui et moi !

Oui j'avais remarquer, on s'est rencontrer la première fois sur une enquête et il a montrer un certain gout pour l'imagination comme tu dis. ça ne me déplait pas, c'est vivant et spontané !

Il m'a dit être patient alors il aurait peut-être décoder Crews dit Marie.

Elle n'avait pas remarquer d'alliance non plus depuis le temps qu'il se voyait cetains midi.

Oui ça c'est vrai, si vous vous sentez bien ensemble, c'est votre affaire pas celle de qui que ce soit d'autre !

Oui, j'ai vu ça et pour ça, finalement, je pense que lui et Crews se seraient trop bien entendu, en fait, ils auraient échangé leurs idées complexes sur l'affaire et moi j'aurais dû arbitrer. Mais tu as raison, un homme de loi spontané c'est plutôt sympa. Ca pourrait le faire, vous deux.

J'ai hâte de voir ce que ça pourrait donner...

Ce qu'elle avait peur c'est de tout faire capoter comme d'habitude et encore là c'était que la première étape celle de savoir s'il se plaisait mutuellement et s'il pouvait envisager quelque chose ensemble. Le pire pour elle sera le après si avec le temps il venait à parler de relation sérieuse, avenir etc...

Elle sourit à cette image de Reese arbitrant un échange d'idée entre Crews et Cadiergues.

Ca pourrait le faire, je crois.

Elle sourit un peu à l'idée que Marie pourrait être heureuse, avec ce Loïck Cadiergues, il avait l'air d'un type sympathique, normal, ce qui était plutôt un bon point, les tordus pour une relation, ça n'était pas le top.

J'aimerais bien mais je ne veux plus être déçu encore une fois.

ça la rebutait.

En tout cas pour le moment, même comme c'est aujourd'hui ça me rends heureuse.

Peut - être que tu ne seras pas déçue, c'est peut - être quelqu'un sur qui tu pourras réellement compter et qui veux rester avec toi pour longtemps, après tout, vu le métier qu'il fait, déjà, tes horaires et ton travail ne devraient pas le déranger. C'est un début.

Elle dit :

Je trouve que c'est bon signe.

C'est vrai il est aussi surcharger que nous ! J'ai envie d'essayer et de voir ce que ça peut donner dit Marie.

ça change en tout cas de ces derniers mois !

Oui, il m'a semblé avoir pas mal de dossiers devant lui. Je crois que c'est une bonne idée !

C'est clair, ce serait un éclaircie pour toi.

Et un espoir pour elle - même, si Marie rencontrait quelqu'un, pourquoi pas elle ?

Ho oui il en a déjà beaucoup et ça fait même pas deux mois qu'il est arrivé à Paris.

La roue tourne peut-être pour moi !

Oui pourquoi pas. Audrey avait aussi toutes ses chances !

Eh ben, voilà un autre homme très occupé !

Oui, on dirait, c'est super !

Elle sourit:

Je suis contente d'en avoir parler...

Je comprends, j'aime aussi pouvoir parler de ce genre de chose, mais je le fais rarement, mais si je rencontre quelqu'un, je te le dirai !

Elle pensait qu'elles étaient assez amies pour échanger sur ces sujets.

D'accord ça me va et moi je te raconterais la suite dit Marie.

D'accord et si tu as besoin d'en parler, appelle, peu importe le moment, ça ne me dérangera pas.

Elle savait que ça pouvait rendre nerveux, une nouvelle histoire.

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