Quand Brochène débarque au commissariat !

Oui, elle est importante pour moi aussi, ce n'était pas évident de se retrouver à travailler avec moi et pourtant, peu à peu, on s'entend... Il était bien moins sûr de l'intégrité du père de Reese, qu'il soupçonnait d'avoir empoché l'argent d'un braquage de banque avec 4 de ses collègues, dont le type qui avait mené l'enquête qui l'avait envoyé en prison.

Oh, je vois... Je suis sûr que tout ira bien et que vous vous retrouverez sains et saufs.

Oui, je sais dit Marie Vous avez réussi à vous habituez l'un l'autre.

J'espère de tout coeur et surtout j'espère que reese va avoir des secours rapidement dit MArie.

Oui et je n'ai pas prévu de devoir m'habituer à quelqu'un d'autre...

Il faut qu'on prévienne Elisabeth Brochène qu'on doit commencer à bluffer pour que Schmitt finisse par penser sortir de cette salle libre.

Moi non plus, je n'ai pas prévu qu'elle y passe.[i] En plus ça lui rappellait de mauvais souvenirs la blessure par balle ![/i

vous l'appelé ?

Nous sommes deux...

D'accord.

Il appela la procureur, tentant de se rappeler de ce que Reese lui disait toujours, être concret quand il s'adressait à quelqu'un et éviter les digressions à tendance zen.

Elisabeth de nouveau au palais de justice attendait des nouvelles, ça faisait déjà deux heures. Son téléphone sonna alors :

Brochène ! Vous en êtes où ?

C'est Charlie Crews. Schmitt n'est pas si innocent que ce qu'il voudrait nous faire croire... Les éléments à charge sont parfaitement cohérants et nombreux. Il va falloir qu'on lui mente. expliqua l'inspecteur, inquiet pour sa partenaire.

D'accord et vous avez une idée de comment on devrait s'y prendre ? demanda Elisabeth !

Il faut commencer par introduire qu'on a découvert que le flic qui enquêtait était un peu suspect, du genre à arranger ses preuves... Après, on commencera à dire qu'on a des doutes sur le fait que l'arme du crime appartenait réellement à Schmitt. Mais il ne faut pas tout lui dire d'un seul coup, sinon, il ne nous croira pas et risque de comprendre notre plan. remarqua Crews.

Okay dit Elisabeth...

La pression était à son maximum !

Je commence alors je transmets ça.

Il y a autre chose ?

D'accord.

Non, demandez juste des nouvelles de l'état des otages.

Il voulait surtout des nouvelles de Reese mais n'allait pas le demander directement. En plus, il supposait que Marie voulait savoir comment allait Cadiergues, moralement comme physiquement il n'était pas blessé.

Je vous donne des nouvelles rapidement promis Elisabeth.

D'accord, tenez nous au courant et on vous expliquera au fur et à mesure quoi raconter à Schmitt.

ça m'aiderai en effet ! admit Elisabeth

Rassurez - vous, on s'arrangera pour vous aiguiller le plus possible.

Il supposait qu'Elisabeth devait être bien nerveuse, elle n'était pas négociatrice, ce n'était pas son travail.

HJ : On reprend le sujet au tribunal pour le coup de fil d'Elisabeth à Loïck ?

C'est pas de refus. Elle était affreusement nerveuse mais n'avait pas vraiment le choix.

hs: yes c'est bon

Oui, j'imagine... dit Crews.

HJ : Ok, j'ai répondu déjà, j'ai vu que tu l'avais fait !

Elisabeth les rappela alors pour leur donner les dernières nouvelles et récupérer celles qui pourrait faire avancer la libération des otages !

Charlie décrocha à nouveau le téléphone, se demandant quelles étaient les nouvelles. Du côté des deux policiers, ils diraient à Elisabeth de dire qu'ils pensaient que l'arme était trafiquée et que le témoin qui prétendait avoir Schmitt rejoindre le patron avec la batte de base ball s'était rétracté et avait prétendu avoir été influencé par le policier... Ca devrait suffir à lui faire baisser la garde. Après, il faudrait dire à l'homme qu'il pouvait ressortir sans crainte du tribunal*.

HJ: *Si tout le plan te va évidemment ^^ !

Elisabeth leur donna les nouvelles rapidement :

Le lieutenant Reese, tient le coup, et va mieux moralement que physiquement d'après Cadiergues. A part ça ils sont tous très nerveux tendu. dit Elisabeth. Schmitt semble lui moins crispé après que j'ai avancer les fausses nouvelles !

hs: ça me va !

Charlie répondit :

D'accord - il n'était pas totalement sûr que les procureurs ne minimisaient pas les choses, ce qui se comprendrait -. Maintenant, dites à votre collègue de confirmer que les empruntes sur l'arme du crime c'était bien une manipulation faite par notre collègue et également que le témoin occulaire a reconnu face à nous avoir menti car il était influencé par ce policier... Après on pourra commencer à introduire que, du coup, vos supérieurs vous ont ordonné de le laisser partir libre. Quand il partira, nos collègues l'arrêtront et nous on ira dans cette salle avec un médecin.

D'accord dit Elisabeth... Et s'il refuse, vous avez une alternative ?

S'il semble braqué à l'idée de sortir, il ne faudra pas le pousser, au pire, on pourra commencer à jouer du fait qu'on vérifie et que dans d'autres affaires, ce flic semble avoir été pourri...

En dernier lieu, il avait prévu de faire tout un numéro sur le fait que "le flic qui avait été emprisonné pendant 12 ans s'était chargé de l'enquête et avait une tendance à enquêter à décharge pour innocenter les suspects" tant pis pour les ravages sur sa crédibilité. Il ne voulait pas avoir à faire ça, ça revenait à lui faire parler de son passé et en plus à dire basiquement qu'il était devenu mauvais dans son job.

Okay je transmet ! dit Elisabeth

Je vous rappelle.

D'accord... dit Crews. Faites en sorte qu'il vous croit, si vous pouvez...

Il voulait parvenir à réduire le temps que Reese aurait à passer blessée à perdre du sang et à souffrir et que des otages nerveux et effrayés avait à passer ensemble.

» Quand amour rime avec bonheur !
» Quand le besoin de parler surgit sans qu'on ne sache pourquoi !

Quand Brochène débarque au commissariat !

Quand Brochène débarque au commissariat !

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