Enquête !

Il lui a fait un gosse ! Forcément, j'avais les nerfs en boule ! tenta de se défendre la femme. L'enfant de sa maitresse !

Evidemment mais ne pas mettre les choses au claire dans un couple, ça aussi ça peut paraitre suspect d'autant plus que vous côtoyez la victime continuellement à la sortie de l'école entre autre et plus si j'en crois que vous étiez amies.

Je la voyais tous les jours et elle ne m'a rien dit ! s'emporta Mme Blanc.

Je la vois mal aller se vanter d'avoir une gosse de votre mari. Mais il y a quelque chose qui m'échappe vous ne nous avez pas dis comment vous avez fini par découvrir la vérité si ni elle, ni votre mari n'a dis quoi que ce soi dit Marie.

Mais elle se prétendait mon amie ! J'avais espéré qu'elle finirait pas m'avouer...

C'était un mobile qui se tenait, la colère.

Cette enfant ressemble à mon mari, elle se comporte de la même manière !

En même temps, vu votre colère, je comprends sa réaction ironisa Marie.

Vous avez une voiture rouge, une twingo ? demanda Marie.

La comprendre ? C'est juste une garce !

Elle lança :

Oui, quel rapport ?

Vous connaissiez donc son mari ? dit Marie

Elle sortit les photos des vidéos surveillance montrant une voiture rouge et une femme se dirigeant vers l'immeuble ou vivait le couple Lautrec. Heure de travail évidemment de Mme Lautrec.

Elle se mordit la lèvre devant les photos et indiqua, bien obligée, pouvant difficilement nier :

Oui, je le connais.

HJ : Je ne sais plus, ils étaient amants ou elle a juste dit qu'elle savait pour l'enfant ?

hs: heu... je crois qu'il savait tout les deux pour l'enfant? et le fait qu'il le trompait, on peut dire qu'il est complice et qu'il la couvre pour le meurtre de sa femme. Et pourquoi pas qu'il l'aimait mais qu'il ne se le sont jamais dit ?

Que veniez vous faite chez lui a cette heure ci ? demanda Marie.

HJ : Ok ^^.

On a parlé de cet enfant. Il savait qu'il n'était pas de lui. avoua Mme Blanc.

Pourquoi maintenant ? demanda encore Marie.

C'était tout de même la veille du meurtre.

Pour rien de particulier, on voulait parler, les mensonges sont parfois lourds à supporter et on s'est appelé pour se voir. dit - elle.

Ou ils avaient planifié le meurtre, plutôt.

Vous parler de mensonge, faire croire a votre mari que vous ne savez rien et prétendre encore faire bonne figure devant la victime alors que vous la détestiez, vous m'excuserez mais ce n'est pas vraiment parler vérité.

Très bien, je l'ai tuée ! Après cette conversation, je n'en pouvais plus et je l'ai tuée !

Elle ne voulait pas dénoncer la complicité du mari de la victime.

Devant cette révélation, Marie et Audrey restèrent stupéfaite.

Marie repris son sérieux :

Que vous êtes vous dis ? demanda-t-elle.

Il m'a dit que ça le faisait souffrir et cet homme avait l'air de quelqu'un qui ne méritait pas de souffrir ainsi. Je suis allée trouver sa femme et je lui ai parlé, elle semblait s'en foutre, j'ai craqué encore plus et je l'ai tuée. dit elle.

Vous entreteniez plus qu'une connaissance avec Mr Lautrec ? demanda Marie.

C'était étrange que celui-ci ne soit pas chez lui a 23h et qu'on y est retrouver le cadavre de sa femme au domicile familiale justement.

Une simple amitié. admit Mme Blanc.

Certaines ? insista Marie.

Oui, nous n'étions que des amis. De simples amis. dit elle.

Très bien, nous nous contenterons de lui poser la question dit Marie.

Elle savait que Mr Lautrec ne mentait qu'encore plus mal qu'elle sur certaines choses, et ça en ferait parti :

On avait plus ou moins, en plus de l'amitié, un truc sexuel... On couchait ensemble parfois.

S'ils n'avaient pas été assez idiots pour vouloir rester mariés, ils auraient pu avoir une belle histoire... Mais aucun ne l'avait admis.

Vous auriez du échanger vos couple remarqua Marie.

Vous avez peur qu'on lui parle ? demanda Marie.

Non, on n'était pas amoureux... Enfin, lui ne l'était pas de moi, alors...

Elle dit :

A quoi bon ? C'est moi qui ai tué Emilie.

Enquête !

Enquête !

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