Débordement...

Oui, c'est vrai que nous ne sommes pas encore bien organisés, il faut qu'on fasse attention à ne pas s'éloigner.

Oui, ce n'est pas facile. Tandis qu'elle le regardait manger et qu'elle n'avait envie de rien, une des jumelles donna un peu de voix dans l'appartement.

**ho non...**

Elle se levait déjà de sa chaise pour aller voir.

Je vais voir ce qui ne va pas dit Marie. Elle alla dans la chambre des jumelles et elle prit Gaelle dans ses bras. Celle ci avec les joue humide d'avoir pleurer dans son berceau. Marie l'a mit contre elle en sortant dans le couloir. Elle s'adossa contre le mur et la calma comme elle pouvait. Le bébé pleurait encore. Elle chercha à voir si c'était sa couche à priori elle n'était pas chaude ni lourde, elle se dit que c'était peut être un biberon qu'il lui fallait. Elle alla a la cuisine avec le bébé. Et dans la panique de savoir ce qui chagrinait sa fille. Marie arriva en trombe dans la cuisine. Chercha désespérément de quoi préparer un biberon. Tenant la petite d'un bras, elle ouvrit le biberon. Commença à compter les doses, en renversa une, recommença. Elle ajouta l'eau. Referma, secoua le biberon, le mit à chauffé. Elle le donna au bébé en oubliant de vérifié la température. Et la petite se remit à pleurer.

Ho non pardon ma chérie... Elle remarqua alors qu'il était bien trop chaud. Et gérait au fait de le laisser refroidir et de calmer les pleurs du bébé. Elle était déjà dépassé par les évènements.

C'est vrai...

Il remarqua que Marie semblait patauger un peu et dit :

Attends, je vais prendre la petite et pour refroidir le biberon, mets un peu de lait froid.

Marie lui donna la petite. Merci

Heu... je met du lait en bouteille ou je prépare du lait en poudre froid ?

Elle se détendit un peu sur le fait que Loïck l'aidait et qu'elle comprit qu'il n'y avait pas de quoi se précipiter ni paniquer. Mais ils s'occupait seulement de Gaëlle, d'une seule des filles.

Mets simplement du lait en bouteille, ça fera l'affaire.

Mais ça ne risque rien ? Je veux dire il conseille de ne faire boire que du lait en poudre à des nouveau né... Marie était un peu paumé.

C'est juste quelques gouttes pour refroidir le biberon, ça ne risque rien...

Il avait étudié le sujet, même si, comme Marie, il se sentait souvent un peu perdu ou effrayer de faire quelque chose de mal.

D'accord, d'accord, je te crois.

Elle entreprit d'ouvrir le biberon, rajouta ce qu'il fallait de lait froid. Et testa sur le dos de sa main. Pour elle, ça devrait aller. Elle fit pareil sur le dos de la main de Loïck.

Alors ?

Il dit :

Ca devrait être bon, je crois. Ce n'est plus trop chaud.

D'accord. Tu veux lui donner ? proposa Marie. Tu ne les vois pas beaucoup...

Oui, j'aimerai... C'est vrai qu'elles me manquent, depuis que je suis retourné travailler.

Alors voilà le biberon... Elle sourit pour la première fois depuis le début de la soirée. Je crois que c'est comme ça que je préfère la vie avec des bébés quand on est tout les deux et que je ne panique pas.

Il sourit pendant qu'il nourrissait une de ses filles :

Oui, je préfère être là aussi pour toi et elles que d'être au travail mais je n'ai pas trop le choix, les congés paternités pour les papas ne sont pas longs.

Oui, je sais bien qu'on a pas le choix. Ils devraient réformer les lois ! Je vais essayer de m'améliorer et de faire des efforts. Elles n'ont pas l'air de monstre quand on les voit.

Exactement, il serait temps que quelqu'un s'inquiète de changer ça : les moeurs ont évolué, les pères aussi veulent s'impliquer... Non, c'est vrai, elles sont plutôt mignonnes.

Il avait dit la dernière partie en souriant.

Redis le ! j'aime ça que tu t'impliques. Parce que je n'ai pas l'impression de le faire vraiment de mon côté !

Marie caressa la main du bébé.

Oui, les jeunes pères ont, eux aussi, très envie de pouvoir s'impliquer et s'occuper de leurs enfants, c'est dur de les laisser, si petites, pour retourner travailler, surtout que je suppose toutes les mères auraient besoin de renforts un peu plus longtemps que deux semaines.

Sache que même si tu dois travailler et qu'on a pas le choix. Tu es formidable avec elle. Et je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Je suis heureuse plus que tu ne le crois sans doute d'avoir le père de mes enfants ici avec moi et de ne pas être toute seule. Alors même si je ne suis pas douer, je sais que tu sera toujours là le soir après le boulot, le matin avant de partir aussi. et je suis sûr qu'elles le savent aussi nos crevettes.

Oui, c'est vrai que je n'ai pas le choix... Merci, c'est gentil ça. Et je suis sûr que ça ira très bien pour toi, avec un peu d'entrainement... Je compte passer autant de temps que possible avec elles...

Je voudrais qu'on passe autant de temps que possible tous les quatre. Et puis je pense que ce sera un peu plus facile quand elles grandiront un peu.

J'ai envie aussi qu'on passe du temps ensemble, qu'on puisse être une famille unie... Je pense aussi, elles sauront exprimer ce qui ne va pas, alors que là on doit deviner.

Marie sourit. Chloé dormait il n'était que trois mais avec le chagrin qu'elle avait eu toute à l'heure, elle devait être épuisé. Gaëlle buvait elle son biberon assez goulument. Elle se rattrapait de la journée avec le peu qu'elle avait prit à chaque fois. Au bout d'un moment la faim prenait le dessus et on ne pouvait pas la contourner.

Je finirais par les comprendre.

HJ : Agathe c'est pas plutôt Gaëlle xd ^^ ?

Je suis sûr que oui... On arrivera à être une famille heureuse, même si ce n'est pas toujours facile.

hs: Si exacte ! Je me suis trompé oups ! ^^ lol

Oui, on peut y arrivé. Elle posa sa tête sur son épaule en regardant le bébé attendrit.

HJ : Mdr, pas de souci, l'autre fois je me suis demandé comment j'avais appelé les enfants de Mike et Sydney de l'autre forum alors ^^ !

Il lui sourit tendrement en guise de réponse et regarda sa fille qui terminait de prendre son biberon.

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